Ushuaia : Terre de Feu

7 janvier :

Après avoir loué une voiture, nous partons nous promener en direction des lacs Escondito et Fagnano, ce dernier étant le plus grand lac de la Terre de Feu. Pour y arriver nous empruntons la Passe Garibaldi, le seul endroit où l’on peut traverser la Cordillière des Andes sans passer au Chili. Les paysages sont somptueux, dommage que le ciel bleu ne soit pas au rendez-vous!

Nous nous arrêtons pour manger dans un étrange village, Tolhuin, une impression d’abandon et de désolation étonnante. Nous faisons le tour pour trouver un petit resto qui soit ouvert et nous tombons chez « Che Pépé ». Il fait resto-pizzeria-boucherie-charcuterie-épicerie-boulangerie et c’est un sympatique personnage.

Nous poursuivons notre route en direction du lac Yehuin que nous croyons ne jamais trouver, la piste est longue, nous croisons sur la route notre premier Guanaco qui se balade en toute liberté. Puis un charmant taureau qu’il ne faut pas aller chatouiller de trop près à mon avis…. Les estancias se succèdent, immenses proprietés pratiquant l’élevage, loin de tout.

Sur la piste nous croiserons en tout et pour tout, deux véhicules, des Français…. peut-être les seuls assez curieux pour aller dans ces coins là! Enfin, le voilà ce lac agité comme un océan et glacial, sur ses rives des milliers d’arbres morts (comme dans beaucoup d’endroits ici.) Le sol est si pauvre et les vents qui soufflent continuellement si forts, qu’ils ne peuvent résister. En revanche, signe de la pureté de l’air, ils sont couverts de lichen. Jamais, nous n’avons vu comme ici, des champs entiers de marguerites, c’est splendide.

Ushuaia : navigation sur le canal de Beagle

Le 6 janvier nous partons naviguer sur le canal de Beagle et nous aurons même droit au diplôme spécial!

Le cadre est magnifique, montagnes enneigées au dessus d’Ushuaia, montagnes du Chili, ilots  peuplés d’oiseaux : cormorans royaux, de lions de mer (que j’ai pris au premier abord pour de gros rochers bruns…) et enfin de manchots.

et oui, voyager ce n’est pas que des vacances
C’est parti!

Fabuleux ballet, mais la réalité est autre, ils sont tombés sur un banc de poissons!
ils arrivent tous
même nos amis manchots arrivent à la nage!
bébés manchots, trop mignons
et … managers manchots se rendant à une réunion, peut-être ?

Ushuaia

Du 5 au 11 janvier :

Bye Buenos Aires!

Ciao Buenos Aires, ce matin du 5 janvier, il pleut, ça tombe bien, nous partons pour Ushuaia (prononcez « oussouaia »!)

Bonjour Ushuaia ! Après un vol bien secoué…nous faisons un atterrissage impressionnant entre les montagnes et les lacs, waouh, ça décoiffe!

La ville est, comment dire ? du bout du monde, voilà, c’est le mot.

Paysage grandiose , petites maisons de toutes les formes et de toutes les couleurs, en bois, en pierres, en tôles peintes…et ça caille, on avait plus l’habitude! Les gens d’ici disent qu’il y a 4 saisons en une journée, c’est vrai, mais aussi qu’en ce moment il fait bon…(ben, s’ils le disent alors!)

Il y a plein de touristes bien sûr et de voyageurs du monde entier, des magasins (zone franche oblige) et des restaurants, des paquebots de croisière qui arrivent dans la baie et des lupins partout, mais il ne faut pas oublier qu’après les indiens Yamanas et les premiers colons Espagnols, ceux qui ont peuplé Ushuaia étaient des bagnards!

Demain, on ira naviguer sur le canal Beagle pour découvrir les lions de mer et les manchots (les pingouins c’est au pôle Nord et là on est tout près du pôle Sud!)

Buenos Aires

31 décembre :

Nous arrivons à midi à Buenos Aires. Nous prenons un taxi pour rejoindre notre hôtel. Le chauffeur est un drôle d’allumé, il klaxonne toutes les nanas qui passent et râle parce-que toutes les rues du centre ville sont fermées à la circulation! Il nous apprend, que cet après-midi, il y a la traditionnelle corrida de la Saint-Sylvestre (un marathon auquel participent un grand nombre de Portenos (habitants de Buenos Aires, ville) et d’ailleurs.corrida de la Saint Sylvestre

Nous lui demandons pourquoi il y a des papiers partout, par terre, et il nous dit que c’est une tradition, le 31 décembre, tous les employés de bureau et les fonctionnaires jettent leurs brouillons et archives par les fenêtres!

Nous apprenons également, que demain, c’est le départ du Paris-Dakkar!

C’est comme ça que nous avons la chance de pouvoir apprécier Buenos Aires sans circulation sur ses plus grandes avenues pendant 2 jours. Notamment sur l’Avenida  9 de Julio (date de l’indépendance) qui est certainement la plus large avenue du monde, 125 m!

Cette ville est vraiment étonnante, mélange réussi de constructions du XIXe, d’ immeubles les plus modernes qui soient, de bâtiments miteux et de parcs avec des arbres gigantesques! Tout ça sous un ciel immense où les nuages passent vraiment …

Inutile de vous dire, que nous sommes tombés amoureux de cette ville!

Allez, pour cette première demi-journée, ça suffit, allons nous préparer pour le réveillon. Nous avons réservé une table au 36 Los Billares, un café rétro tout en bois, superbe, où les vieux Argentins viennent siroter un café en jouant aux dames ou au billard.

En arrivant, nous découvrons qu’ici la couleur de fête, contrairement à ce qui se passe chez nous et bien c’est le blanc. Mais finalement, on s’en est bien sortis, vous ne trouvez pas ?

nos voisins Brésiliens, très sympas!
regard indiscret…

Mais, la surprise du chef, ce fut de découvrir, qui vous savez dans la …. devinez quoi, dans la chenille, hé oui!