Curitiba

A nous Curitiba!

Localisation de Curitiba – Etat du Parana

Nous apprenons qu’il existe une ligne de bus touristique mise en place par la municipalité et qui permet de voir tous les lieux intéressants, le ticket donne le droit sur le temps choisi (1 ou plusieurs jours) de monter et descendre cinq fois, là où l’on veut.
La station la plus proche est située vers le Musée Ferroviaire : ancienne gare transformée en musée et en centre commercial (là, où nous avons fait les photos de Noël), il y a même une patinoire artificielle à l’intérieur, étonnant vu la température extérieure.
Vieille locoLa patinoire

Premier arrêt, l’opéra de Arame, un édifice tubulaire construit en pleine nature et l’intègrant, pas mal.

La passerelle d’accès à l’opéra
La salle de spectacle

Après le repas, nous avions décidé de faire une partie du trajet à pied, mais voilà que,
quoi ? et bien qu’il se met à pleuvoir des cordes! Nous reprenons le bus et descendons dans le centre historique, qui doit être bien joli au soleil avec ses maisons colorées et son architecture qui nous fait penser, en plus simple, à Prague.

La pluie nous contraint à une station longue durée sous un parasol, à siroter des chopes de bière en fumant, il faut savoir qu’au Brésil, il est interdit de fumer à peu près partout, même sur un quai de bus dés qu’il est un tant soit peu couvert!

Nous avons admiré le stoïcisme de deux jeunes amoureux qui ont passé à peu près le même temps à s’embrasser sous la pluie et le courage d’un père noël qui passait en courant pour échapper à l’averse!

Vivre d’amour et d’eau fraiche, heu! de pluie

Nous profitons d’une petite accalmie pour descendre vers le centre commercial et piéton de la ville. La police est partout et à plusieurs reprises nous assistons à des interpellations.
Ici, comme à Rio, les gens ont peur et se protègent : grilles, systèmes de surveillance vidéo,chiens, barbelés, fils électrifiés….

Les regards sur l’appareil photo de Claude se font lourds… il finira par se résoudre à acheter un petit sac de sport anonyme dans lequel planquer tout ça, par la même occasion il sera à l’abri de la pluie, ici, ça sert!
Nous avons fini notre balade plus légers.

Parati – Curitiba

Lundi 20 décembre, nous partons de Parati pour Curitiba via Sao Paulo en bus.
Ici, les bus sont confortables et les sièges se transforment pratiquement en couchettes, heureusement car les temps de trajet peuvent atteindre 35 – 40 h selon les destinations! Ce ne sera pas le cas pour nous aujourd’hui, partis à 9H40 de Parati, nous arriverons à 15H45 à Sao Paulo, le bus pour Curitiba partant à 16H à l’autre bout de la Rodoviaria (gare routière), nous l’attrapons juste à temps, après une course échevelée nos bagages à la main et sur le dos.

Une petite pause

Nous arrivons à presque minuit, retardés par un accident sur l’autoroute, un camion s’est mis en travers, l’occasion de discuter avec les autres passagers

Notre petit voisin de devant

et de voir des gamins faire du vélo sur l’autre voie alors que des milliers de poids lourds déboulent à toute vitesse!

les dingos à vélo!

Tout au long du voyage, les paysages changent, collines, vaches, végétation, très reposant pour les yeux ce vert tendre.

Nous verrons Sao Paulo depuis le bus et franchement nous n’avons pas eu envie d’y faire une halte. C’est une mégapole de 11 244 369 habitant!

Arrivés vers minuit à Curitiba, nous filons au lit, le bus ça tue!

Dernier week-end à Parati

Samedi matin, tiens, étonnant, il fait beau! Nous allons nous faire une journée plage à Jabaquara. Le temps de nous installer, de casser une graine et de faire un petit tour dans l’eau, voilà que le ciel nous tombe sur la tête


Nous avons bu des cachaças (eau-de-vie brésilienne obtenue par fermentation du vesou, le jus de canne à sucre) en attendant le retour du soleil puisqu’il n’y avait plus que ça à faire.
Oui, il a fini par faire une brève réapparition et non, nous n’étions pas complètement saouls!

Dimanche, dernier jour ici. Miracle il fait beau et pas un nuage à l’horizon! On nous jure, qu’il va faire beau toute la journée, alors comme on est optimiste on se refait une journée à Jabaquara.

Parati : 15, 16 et 17 décembre

Nous poursuivons la découverte des environs, Parati Mirim, Ubatuba, Picinguaba, Tarituba…
Mais, hélas, vu la pluie, nous ne verrons pas Parati Mirim, ce n’est pas faute d’avoir essayé, mais la piste est complètement inondée, il est impossible de passer, et marcher en tongs dans la gadoue (et avec l’idée de toutes ces bestioles qui peuvent grouiller là dedans, beurk!)

sur la piste
les 4 roues dedans…

Claude renonce, sur le chemin on traverse un petit village Guarani, incroyable les conditions dans lesquelles ils vivent! En pleine jungle, dans la boue…
Nous prenons la route de Cunha, il pleut toujours, la forêt est magnifique mais on ne peut pas aller plus loin, les chemins ne sont pas praticables à pied, nous ne ferons donc pas le chemin des chercheurs d’or!

Forêt sur la route de Cunha
Pont de singe dans la forêt
superbe, non ?

Pendant ces trois jours, nous explorons les plages le long de la côte, en direction d’Ubatuba.

Praia Vermelha, plage de surfeurs

Picinguaba et son petit village de pêcheurs
Et d’autres plages encore, praia Grande et sa plage Prainha

Praia Grande
Prainha de praia grande

Corumbé et la surprise du chef, on s’enfonce dans une boue verte, qui parait-il, est très bonne contre les rhumatismes

Corumbé
thalasso gratuite!

Bon, je ne vais pas vous montrer toutes les plages du coin, il y en a trop et cela vous ferait du mal!

Parati : mardi 14 décembre

Claude en a marre de dépendre des transports en commun et décide de louer une voiture.
Allons-y, le loueur de voitures et sa secrétaire ne parlent ni anglais, ni français, nous ne parlons pas le portugais, tout va bien!!!
C’est parti pour une balade dans les environs, découverte de Trindad, plages magnifiques où nous décidons de nous installer pour la journée (environ 7 euros de parking!)
L’eau est fraiche, ça fait du bien.

Le chien fou de Trindad
Plage de Trindad

Nous déjeunons sur la plage, délicieux plat de poissons,fruits de mer avec sauce tomate, oignons et coriandre, hum! cher mais bon. En fin de repas, le ciel s’est entièrement couvert et le vent se lève, nous avons presque froid et décidons de partir. A peine dans la voiture, voilà qu’il pleut! Génial, comme il n’y a plus que ça à faire, nous allons nous balader dans les environs de Parati et découvrir les plages environnantes. Première tentative pour aller à Laranjeiras, mais, surprise, c’est un domaine privé, faisons demi-tour. Nous allons voir à quoi ressemble la plage de Jabaquara, la plus proche de Parati. Et bien c’est juste très beau, dommage qu’il pleuve.

un peu de couleur sous le ciel gris
Plage de Jabaquara
Jabaquara

Nous rentrons au Che Lagarto : petite douche et petite bière, il pleut des seaux, l’orage gronde, les capes de pluie nous sont utiles ce soir (merci les collègues!) Espérons que cela ne durera pas!